N’importe qui peut être amené à consulter un jour ou l’autre. Le plus souvent, les personnes consultent à l’occasion d’un mal-être ou d’une gêne qui durent depuis suffisamment longtemps pour avoir un impact négatif sur un des aspects de la vie de tous les jours (familial, professionnel, social, etc.). Il n’est pas rare que la personne concernée ne s’en rende pas compte et que ce soit son entourage proche qui soit en demande d’une consultation. De manière générale dès que l’on se pose la question de devoir aller voir un « psy » ou pas, il est temps d’aller consulter ; soit il n’y a rien de sérieux et vous voilà rassurés, soit il y a effectivement un trouble et vous voilà pris en charge ce qui devrait vous rassurer… car tous pour tous les troubles psychologiques, une prise en charge précoce est synonyme d’un résultat meilleur.
Toute personne, quel que soit son sexe et son âge, est susceptible d’être touchée par une maladie mentale. Les troubles mentaux sont multifactoriels. Ces facteurs peuvent être psychologiques, génétiques, physiques ou environnementaux. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), une personne sur quatre vivra avec un problème de santé mentale à un moment ou l’autre de sa vie.
Dans le cadre des thérapies cognitives et comportementales, la réponse est assurément non. En moyenne, la thérapie dure 3 à 6 mois, exceptionnellement une année, mais les résultats se font sentir dès le deuxième mois en général. Cela est vrai aussi bien pour l’anxiété, les phobies, certains types de dépression, les addictions, mais aussi pour les problèmes de manque d’estime de soi et de gestion du stress.
La dépression est due à une perturbation biologique des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de l’humeur et de l’énergie : la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline. Donc c’est une maladie organique qui n’a aucun lien avec la volonté ou la spiritualité
Les études montrent que la plupart des personnes qui ont des pathologies psychiatriques s’améliorent, voire se rétablissent complètement. Se rétablir signifie être capable de vivre, travailler, apprendre et participer à la vie sociale, malgré la persistance éventuelle de symptômes après leur disparition.
Les psychomotriciens sont appelés à prendre en charge des bébés prématurés qui ont des relations perturbées avec leurs parents à cause d’une séparation brutale et précoce, de jeunes enfants ayant des retards dans les acquisitions psychomotrices ou des déficits dans des compétences motrices (marche, équilibre…)
Le psychomotricien est également habilité à prendre en charge des personnes ayant des troubles de la concentration, des troubles de communication, des troubles du graphisme, une dyspraxie, un bégaiement, une hyperactivité, des troubles relationnels (chez les adolescents)….
Il peut également intervenir chez des personnes ayant un Alzheimer, celles qui sont stressées ou déprimées, qui ont des troubles de l’équilibre, des troubles psychiatriques, des désorientations temporo-spatiales (démence), fragilisées par un cancer, ou encore des personnes présentant des difficultés d’adaptation liées à un handicap mental ou moteur.
Le psychomotricien agit sur prescription médicale et contrôle médical. Ses missions ? Évaluer les capacités psychomotrices de son patient (du bébé à la personne âgée) et rechercher l’origine de ses problèmes, rééduquer grâce à une thérapie corporelle, aider à retrouver un bien-être, voire supprimer un handicap.
Le psychomotricien réalise déjà un bilan psychomoteur puis élabore une prise en charge fondée sur le mouvement, l’action, la communication verbale et non verbale et les émotions.
Exemples de médiations utilisés lors de la rééducation par le psychomotricien : relaxation, danse, graphomotricité, jeux, exercices d’orientation…
Les séances de psychomotricité peuvent être individuelles ou collectives.
De nombreux problèmes entrent dans le champ de l’orthophonie :
les troubles du langage, comme la dysphasie, l’aphasie, la dyslexie, etc ;
les troubles de la communication, qui peuvent être associés à une déficience auditive, intellectuelle, à l’autisme ou à la démence ;
les troubles de la parole, comme le bégaiement, la difficulté à articuler (parfois en relation avec une maladie comme la maladie de Parkinson), etc ;
les troubles de la voix ;
les troubles de la fonction oro-myo-faciales, et notamment la difficulté à avaler.
Les enfants et le personnes âgées sont les publics les plus courants, mais les adolescents et les adultes peuvent aussi avoir recours à un orthophoniste.
L’intervention de l’orthophoniste s’organise de la manière suivante :
une phase d’évaluation, qui correspond au bilan orthophonique prescrit par le médecin traitant. C’est une première étape obligatoire avant une éventuelle rééducation ;
puis une phase de rééducation, qui est le traitement à proprement parlé. Les stratégies qu’utilisent l’orthophoniste sont à la fois rééducatives et palliatives.
L’orthophoniste peut également proposer des actions de prévention, d’éducation sanitaire, de dépistage. Il peut les organiser mais aussi y participer.
Notons que le travail de l’orthophoniste s’étend dans le temps, parfois même pendant des années.